Wheel of Fortune and Fantasy
Ryusuke Hamaguchi, Japan, 2021o
Meiko realisiert während einer Taxifahrt, dass der Mann, von dem ihre Freundin schwärmt, ausgerechnet ihr Ex-Freund ist. Nao will sich an einem Professor rächen, weil er ihren Freund durch seine Abschlussprüfung fallen liess. Aya und Natsuko waren Klassenkameradinnen und laufen sich 20 Jahre später zufällig über den Weg. In drei Episoden sprechen die Frauen und Männer von der Liebe, die sie geträumt, erhofft, für Augenblicke sogar erfahren, und verloren haben. Sie alle eint der Zufall – oder das Schicksal?
Das Drama wurde an der Berlinale mit dem Jurypreis geehrt, Hamaguchi zeigt darin so genau wie beiläufig Menschen, die sich sehnen – nach einer Verbindung, nach Intimität. Indem er das Grosse aus dem Alltäglichen schält, wirkt das Gewöhnliche wie ein Geheimnis.
Pascal BlumWie schon der Oscar-gekrönte Vorgänger «Drive My Car» lebt auch diese Erzählung von intensiven Dialogen, überraschenden Wendungen und letztlich von Ryusuke Hamaguchis so feinfühlig und wahrhaftig gezeichneten Figuren. «Wheel of Fortune and Fantasy» schärft den Blick für die Bedeutung von Begegnungen und jene magischen Augenblicke, die uns verändern.
Silvia PosavecComme le titre l’indique, il y a du Rohmer dans ces Contes là et par ricochet du Hang Sang Soo mais ces influences-là sont autant assumées et digérées par un cinéaste qui n’a pas son pareil pour explorer l’âme humaine et ses méandres dans un geste d’une fluidité et d’une pureté fascinantes.
Thierry ChèzeChacune des trois histoires observe un langage chargé au plus haut niveau d’intensité : appel à l’acte (le souvenir encore vivace d’une relation amoureuse), provocations de langage (la lecture déplacée d’un texte indécent dans un bureau de fac), adresses émotionnelles de plus en plus amples (la reconnaissance et le partage des émotions enfouies de l’adolescence).
Pierre EugèneTrois histoires autonomes, où l’on trouve le meilleur du geste portraitiste de Senses, et incidemment, les portraits féminins les plus beaux de l’année, peut-être même les plus modernes.
Sandra OnanaRiche de tant de mots qui excitent, caressent, blessent, pèsent ou délivrent, Contes du hasard et autres fantaisies ménage une surprise permanente et permet à son auteur de briller, encore une fois, par sa splendide direction d’acteurs et la netteté de sa mise en scène.
Marie Sauvion