Le Mans '66
James Mangold, USA, 2019o
Der amerikanische Sportwagen-Designer Carroll Shelby und der britische Rennfahrer Ken Miles werden in den 1960ern von Henry Ford II. angeheuert, um einen Rennwagen zu entwerfen, der Ford den ersten Sieg bei den 24 Stunden von Le Mans sichern kann. Doch die Konkurrenz, allen voran Motorsport-Legende Enzo Ferrari, schläft nicht. – Basierend auf wahren Begebenheiten.
Regisseur James Mangold (Walk the Line) nutzt den Motorsport nicht als benzingeschwängerte Jubelveranstaltung, sondern als Teststrecke für menschliche Belastungsgrenzen. Da schaut man den grossen Buben gerne beim Balgen zu. Kommt hinzu, dass die Arbeitsbedingungen bei Ford stark an die Gesichtslosigkeit heutiger Megakonzerne erinnern.
Hans Jürg ZinsliDans la lignée de Rush (2013), de Ron Howard, le cinéaste américain place sa caméra au ras du bitume et filme les courses avec une virtuosité, une énergie et une intensité jubilatoires.
Stéphanie BelpêcheOn trouve ainsi dans son film de quoi sustenter les amateurs de sensations de forte cylindrée, avec rugissements de moteur poussés à bloc, caméras embarquées dans les bolides, prises de vues au ras du bitume, coups tordus, branlebas électrique des stands, endurance des hommes et des machines, adrénaline de la course et des duels à mort qui s’y livrent.
Jacques MandelbaumMangold opère ici à sa vitesse de croisière, hélas en-deçà de ses meilleurs films (Logan, Knight and Day, Copland). Veillant à offrir au fan ce qu’il est venu chercher (des carrosseries chromées, des plans sur des jantes, des vrombissements de moteur) sans s’aliéner le néophyte, il filme à hauteur d’homme, sans génie mais avec un indéniable savoir-faire, cette histoire d’outsiders prêts à tout sacrifier à leurs rêves.
Jacky Goldberg