La belle époque
Nicolas Bedos, Frankreich, 2019o
Mit zunehmendem Alter ist Victor missmutiger geworden. Bis seine Frau genug hat und ihn vor die Tür setzt. Verzweifelt wendet sich der unfreiwillige Single an ein Unternehmen, das seine Kunden in eine Epoche ihrer Wahl eintauchen lässt – in einem Filmstudio mit detailliertem Szenenbild und Schauspielern. Victor entscheidet sich für den 16. Mai 1974: den Tag, an dem er das erste Mal seiner Frau begegnete.
Die Komödie spielt geschickt mit Sentimentalitäten und Erinnerungen. Es ist französisches Starkino, Daniel Auteuil und Fanny Ardant geben mit bissigem Dialogwitz das Paar, dessen Ehe nur in der Vergangenheit gerettet werden kann. Wo man hinschaut, tauchen weitere bekannte Gesichter auf. Diese Art von Nostalgie lässt man sich gerne gefallen.
Matthias LerfAvec ses dialogues mordants et sa mise en scène virevoltante, Nicolas Bedos orchestre une chronique joyeusement nostalgique sur les affres de l’amour face au temps qui passe.
Barbara ThéateOn pense à The Game de David Fincher, à Truman Show de Peter Weir, et même à la série L'île fantastique ! Le talent et l'inspiration de Bedos en plus. Soit beaucoup plus. A 39 ans, le réalisateur a la maturité d'un sexagénaire, portant sur le couple et sur la société un regard à la fois tendre et désespéré. Chaque situation, chaque réplique font mouche et touche. Le plus impressionnant est qu'il a écrit seul ce scénario ultra-compliqué sans s'emmêler les crayons. Une véritable prouesse.
Christophe CarrièreLa belle époque, deuxième long métrage de Nicolas Bedos, est une très belle réussite. Rares sont les comédies françaises aussi inventives, aussi rythmées, mélangeant avec autant de finesse cocasserie et émotion et bénéficiant en plus d’une telle distribution XXL.
Jean-Jacques Corrio