Casablanca
Michael Curtiz, USA, 1942o
Während des 2. Weltkrieges betreibt der Amerikaner Rick Blaine eine Bar in Casablanca, in der eines Tages der vor den Nazis geflohene Widerstandskämpfer Victor Laszlo mit seiner Frau Ilsa auftaucht. Die Verfolgten hoffen, Rick könne ihnen zur Flucht in die USA verhelfen. Doch Ilsa war einst Ricks grosse Liebe, und über ihren vermeintlichen Verrat ist nie hinweg gekommen.
Auch wenn man den Film Jahr für Jahr immer wieder sieht, so wird er doch niemals zu vertraut. Es ist wie bei einem Lieblingsmusikalbum: Je besser man es kennenlernt, desto mehr schätzt man es.
Roger EbertCasablanca contient assez d'intrigues et de personnages - policiers corrompus, officiers nazis, trafiquants et pickpockets, résistants et réfugiés - pour alimenter une dizaine de films. Cette oeuvre foisonnante et jubilante illustre admirablement les qualités majeures de Michael Curtiz : la fluidité, l'énergie et l'élégante concision de sa mise en scène, son romantisme noir, son humour acerbe et désenchanté, son aptitude à brasser les registres les plus contrastés - Casablanca est à la fois l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma hollywoodien, un film de guerre, un mélodrame exotique, un thriller et un prêche patriotique (…). Résultat d'une improvisation féconde, les louvoiements de l'action servent admirablement le propos d'un film où règnent en maîtres l'incertitude, le mensonge et le bluff. A ce jeu pervers, le dernier mot revient, bien sûr, au faux cynique qui aura su déguiser jusqu'au bout sa véritable nature et surmonter les déchirements du passé, à l'aventurier hautain qui aura su devenir un patriote sans sacrifier son statut d'éternel outsider.
Olivier Eyquem