A Chiara
Jonas Carpignano, Frankreich, Italien, 2021o
Die 15-jährige Chiara lebt in einer kleinen Stadt in Kalabrien, umgeben von ihrer Familie. Zum 18. Geburtstag ihrer Schwester wird ein grosses Fest organisiert, bei dem der ganze Clan zusammenkommt. Am nächsten Tag verschwindet Claudio, ihr Vater, ohne eine Spur zu hinterlassen. Chiara beschliesst, nachzuforschen, um ihn zu finden. Je näher sie der Wahrheit hinter dem Geheimnis seines Verschwindens kommt, desto mehr nimmt ihr eigenes Schicksal Gestalt an.
Chiara, 16 ans, fait partie d'une grande structure familiale en Calabre. Après la fête des 18 ans de sa sœur, le père bien-aimé de Chiara disparaît. Courageuse, elle se lance à sa recherche, bien décidée à percer son secret et à prendre son destin en main. Le réalisateur Jonas Carpignano tire des choses remarquables de ses acteurs non professionnels, la caméra suit de très près sa protagoniste, elle est toujours au cœur de l'action. Les images de cette caméra implacable et le réalisme saisissant que Carpignano parvient à créer nous captivent sans peine pendant les deux heures du film. Un vrai coup de cœur !
Stefanie FüllemannVon der Realität gesättigte Fiktion ist das, «A Chiara» wagt sich aber auch an traumhafte Bilder. Etwa dann, wenn der Vater der 16-jährigen Chiara (Swamy Rotolo) eines Abends einfach so übers Garagendach verschwindet. Was hat er zu verbergen? Der Film schafft etwas, was nicht immer gelingt, nämlich dass Wirklichkeit und Erfindung aufs Intensivste zusammenkommen.
Pascal BlumJonas Carpignanos Drama über den von Armut und Kriminalität geprägten Alltag im berüchtigten kalabrischen Gioia Tauro ist mehr als ein weiterer Mafiafilm. Dass er aus der Sicht der Tochter erzählt, ist ungewöhnlich und geht unter die Haut.
Teresa VenaNulle trace ici de glauque appuyé ou d’émotion forcée, la fluidité de la mise en scène rejoint celle du récit et offre à cette trilogie son meilleur épisode, celui où jusque dans l’emploi de la musique Carpignano a su pousser au maximum le curseur de la fiction sans perdre cet ancrage solide dans la réalité.
Thierry ChèzeÀ travers Chiara et ses aspirations pures dans un monde corrompu dont elle est le fruit, le film offre un éclairage unique sur la force à double tranchant des liens du sang.
Frédéric StraussSi le naturalisme démonstratif de Carpignano emporte, c’est parce qu’il s’ancre dans le regard tenu de la jeune actrice professionnelle qu’il connaît depuis l’enfance et filme avec sa vraie famille.
Charlotte Garson