Une colonie
Geneviève Dulude-De Celles, Kanada, 2019o
Camille streift durch die Natur, redet mit Fröschen und Hühnern, bewegt sich unbefangen durch die Welt. Mylia fällt das schwerer. Im Gegensatz zu ihrer jüngeren Schwester wirkt sie in sich gekehrt. Zwischen den Unsicherheiten in der Familie und dem oberflächlichen Klima in der neuen Schule und auf ersten Hauspartys sucht Mylia nach ihrem Platz. Es ist Camille, die sie schließlich an Jimmy heranführt. Der Junge aus dem umliegenden Abenaki-Reservat ist anders, er bestärkt Mylia, vorgezeichnete Linien zu überschreiten.
Qu’est-ce qui distingue un film sur l’adolescence d’un autre de ce genre initiatique dont le jeune cinéma d’auteur est friand ? Il suffit parfois d’un rien – un accent, un ton, un tempérament – pour faire la différence. C’est le cas du premier long-métrage de fiction de Geneviève Dulude De Celles.
Mathieu MacheretRemarquable par la finesse et la délicatesse du propos comme de la peinture de son petit monde, sans une seule fois souscrire aux injonctions sociales sur les conduites alimentaires, vestimentaires ou sexuelles, le film se déroule en douceur et en fraîcheur sur sa ligne non tracée.
Danielle LambertLa beauté du point de vue d’Une colonie tient à une façon délicate d’entretenir à la fois un rapport d’identité et d’altérité à son héroïne.
Camille BuiGalerieo



