Play
Anthony Marciano, Frankreich, 2019o
Max ist 13 Jahre alt und bekommt seine erste Videokamera geschenkt. In den folgenden 25 Jahren zeichnet er alles in seinem Leben auf: Freunde, Geliebte, Erfolge und auch Misserfolge. Bevor er die grösste Entscheidung seines Lebens treffen muss, montiert er seine gesammelten Aufnahmen zu einem Film. Es entsteht das Porträt einer Generation, von den 90er-Jahren bis heute.
Es handelt sich hierbei nicht etwa um eine Doku, sondern um Fiktion – wobei die angebliche Realität dann doch etwas zu gestellt ist, um je als echt durchzugehen. Und das ist auch kein Werk wie Boyhood, das tatsächlich über mehrere Jahre entstanden ist. Trotzdem mag Play leise Nostalgie für die Neunziger und die Nullerjahre zu wecken. Da der Film nur mit schaukelnder Handkamera gefilmt ist, sollte man im Kino besser schwindelfrei sein.
Murièle WeberDu décorum aux événements, du quotidien aux disparitions inéluctables, Play creuse, l'air de rien, les émotions, les joies et les drames qui jalonnent le parcours de tout un chacun. Sur une bande-son ad hoc et avec des comédiens épatants puisqu'on y croit - tant et si bien qu'à la fin, on essuie une larme. De joie.
Christophe CarrièreEn résulte le « faux film », drôle et acidulé, d’une vie, et surtout une chronique des années 90 d’une grande justesse, où chaque image mal cadrée, chaque nuit avinée, le moindre poster dans une chambre ou délire entre potes semble sorti de nos propres souvenirs.
Guillemette OdicinoToute l’intelligence du film est de partir d’une certaine impasse de son dispositif pour en tirer sa matière. Play se mute en cet objet détonnant, qui progresse via des séquences impressionnistes narrativement mineures, déplaçant l’architecture de son récit non pas dans les scènes en soi mais dans leurs rapports, leurs interstices.
Ludovic Béot