Richard Says Goodbye
Wayne Roberts, USA, 2019o
Eines Tages bekommt der ausgebrannte College-Professor Richard eine niederschmetternde Diagnose und sieht sich mit dem unweigerlichen Ende seines Daseins konfrontiert. Er beschliesst, sein Leben komplett umzukrempeln und jegliche Konvention über Bord zu werfen. Die Zeit, die ihm noch bleibt, möchte Richard in vollen Zügen auskosten – und dabei lässt er keine Sünde aus.
"Carpe diem!" So hiess die Losung im Filmklassiker Dead Poets Society (1989). Davon versucht sich auch Regisseur Wayne Roberts eine Scheibe abzuschneiden, doch Lebenslust findet in Richard Says Goodbye vor allem als permanenter Absturz statt. Man mag gewisse Parallelen zum Leben von Johnny Depp erkennen, aber eine tödliche Krankheit ist eben nicht dasselbe wie ein konservatives Schulleitbild, gegen das man vor dreissig Jahren anrennen konnte.
Hans Jürg ZinsliCe film d'1h30 se laisse regarder facilement. On prend du plaisir à retrouver Johnny Deep, assez crédible en professeur d'université qui vit les derniers jours de sa vie, son médecin lui ayant annoncé que son cancer le terrasserait à très court terme. Ainsi, il va bousculer les codes du milieu intellos-bourgeois dont il fait partie en réglant ses comptes à sa manière avec sa femme infidèle, sa fille rebelle, son ami bienveillant, son supérieur hierarchique odieux de suffisance et d'hypocrisie et enfin ses étudiants triés sur le volet. Le film est certes convenu et les dialogues sans grande originalité, il n'en reste pas moins une tendresse entre Richard et son entourage proche et un rapport à la mort traité avec une certaine finesse.
Ondine Perier